30/10/2009

NO VACANCY !!

Un des inconvénients d'être parisien est le faite d'habiter près de Paris ou à Paris même… Quelle évidence me direz vous… bien il faut que je m'explique…
Paris = bassin d'emploi, lieu touristique, universités et écoles; mais ville très chère… vous voyez ce que je veux dire ? non ?
Alors, si je vous dit Paris attire beaucoup de monde, et que c'est une ville très chère ? ah, ah, y'en a qui tilte…
Que font les touristes, les provinciaux qui montent pour un entretien, faire les études, pour consulter un professeur de renom ? et qui ne veulent pas se payer les hôtels, restos et le transport parisiens hors de prix ? Vous y êtes ?

On avait pas ce problème à Pittsburgh, la chambre d'amis avec sa salle de bain était là; on invitait la famille, mais tout le monde n'a pas répondu à notre invitation. Tiens, on ne viendrait pas chez nous pour nous voir mais pour les attraits de la ville où on habite ? Certes Pittsburgh est moins attirant que Paris, mais ca ne les empêchait pas de nous donner des nouvelles de temps en temps… silence radio…

Tout d'un coup, le cercle familial s'agrandit dès l'instant où on a mis les pieds sur Paris, qu'importe qu'on soit dans un logement temporaire meublé, dans un petit appartement sans chambre d'amis… les demandes arrivent. Je me rappelle encore qu'on a du afficher "complet" dans notre F3 certains étés. Nous revoilà à improviser l'aubergiste, et je peux dire qu'on a des clients exigeants qui râlent, qui invitent sans même nous prévenir, et qui nous imposent leur façon de vivre…Combien de fois ai-je entendu "mais chez nous, on fait comme ça…" Si je peux me permettre, ils font ce qu'ils veulent chez eux, ce n'est pas mon problème, mais chez nous, justement c'est pas chez eux !
Seulement on a un travail et on a un enfant… Les mauvaises habitudes étant déjà installées, ce que l'on n'arrive pas à héberger, mon mari leur paie l'hôtel…

Est-ce que je suis la seule à être choquée ? Est-ce qu'on est tenu d'héberger de la famille qui donne des nouvelles que quand elle a besoin de nous ?

29/10/2009

Je photomate, tu photomates… nous Photomat…

Je ne sais pas si j'ai le droit de citer les marques, mais il faut quand même que je parle du service après vente de ce géant…

J'avais quelques photos à imprimer, alors c'est le moment de tester les bornes numériques disponibles un peu partout. A la station de RER de mon bureau, zut la prise USB n'est pas dispo… à l'épicerie en bas de chez moi, chouette tout est là, je me lance. Puis ayant un doute de la qualité, j'ai imprimé juste une photo pour voir… j'ai bien fait, car la photo est fortement pixellisée. Déçue, je suis rentrée pour vérifier la résolution de mon fichier… 2.9 M pour une photo 10x15, c'est largement suffisant !

Je suis allée me plaindre à la caisse centrale de l'épicerie. Comme je me doutais bien, l'hôtesse m'a dit de téléphoner à Photomat… pour signaler le problème.
Voici ce que me répond l'opérateur en lisant religieusement un texte monotone, "Nous sommes désolés de cet incident, envoyez la photo et une lettre de réclamation en indiquant où se trouve l'appareil défectueux… et vous aurez une réponse… voici l'adresse à laquelle il faut envoyer votre réclamation…" Avant qu'il appuie sur le bouton pour que je puisse entendre l'enregistrement de l'adresse, j'ai dit "mais pour quelques photos qui ne coutent pas grand chose, ce n'est pas la peine de faire une réclamation car le timbre risque de couter plus cher que les photos…" sur ce, il m'a dit " oui, mais vous aurez une réponse sûre" et hop il m'a basculé sur l'enregistrement.

Evidement, je ne vais pas écrire pour ce que ça m'a couté… en plus, qu'est ce qu'une "réponse sûre" ? Une autre lettre d'excuse ? Je ne vois qu'un intérêt, les aider à localiser l'appareil défectueux. En gros, je paie la photo, le timbre et je travaille pour eux sans être sûre d'être remboursée.

Voici la réalité : comme c'est des petites sommes qui sont en jeu, personne ne va faire de réclamation, je me demande d'ailleurs combien ont téléphoné comme moi… on installe une machine qui marche plus au moins bien, dépannée seulement quand on signale un problème… mais comme il y a peu de réclamation, les dépanneurs ne bougent pas trop… c'est un cercle vicieux… Si en RP, on a 2000 points de vente dans les stations et supermarchés (ca risque d'être bien plus), 20 passages à 1 euro / jour (au-delà, les gens commencent à faire les réclamations). Ca fait 40000 euros/ jour. Quelle tirelire ! Ce système marchera pendant des années avant que tout le monde se rende compte que c'est pourri, en attendant Photomat… aura rentabilisé son investissement…

Alors je le fais savoir… car je me suis dit, s'il faut écrire, il vaut mieux diffuser mon avis personnel sur cet escroc qui mise sur la quantité de clients potentiels dociles plutôt que la qualité des prestations :
* La machine ne lit pas tous les supports
* La qualité d'impression mauvaise
* Pas de support technique à proximité
* Service après vente inexistant pour les petites sommes, cela dit, testez plutôt une ou deux photos avant de vous lancer dans la fabrication de 100 photos à jeter… et le teste sur une machine ne vaut que sur cette machine.


Je me demande même si la qualité d'impression était à la hauteur, on n'est pas à l'abri d'un manque papier ou d'encre… comment envoi t-on des photos qui ne sont pas imprimées pour la réclamation ? Pire, une pile de photos ratées à envoyer au SAV, qui va payer les frais de port ? La réponse du SAV n'est vraiment pas satisfaisante.

J'ai eu les même soucis avec les photos d'identité… c'est moins cher que le photographe mais s'il faut tout refaire à chaque fois, ce n'est pas moins cher. Et pour finir, je préfère faire travailler un artisan plutôt qu'un automate.

10/10/2009

Le Syndrome du Titanic

Quand on a construit le paquebot, quelques-uns ont eu des doutes sur l'insubmersibilité du bateau...
Quand on a aperçu les icebergs, le bateau avançait trop vite pour les éviter...
Quand le bateau commençait à couler, l'orchestre continuait à jouer...
Finalement, riches ou pauvres, TOUS ont été touchés par la catastrophe.

Ne vous laisser pas berner par la musique douce de la riche société de consommation, agissez, renoncez !

Je ne suis pas née écologiste, je le suis devenue.